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VOYAGES VOLCANIQUES DE JEAN-LUC ET CECILE

14 décembre 2008

Texte complet des ascensions volcaniques en Equateur

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5 septembre 2008

D'AUTUN (France), suite et fin!

Dimanche 31 août:


                Avec un peu de retard l'avion se pose à Madrid. Nous sommes les premiers à le quitter et nous filons à toute vitesse dans l'aéroport  pour attraper la correspondance pour Paris. Nous courons même sur les tapis roulant dans des couloirs déserts en cette heure matinale ( 7 h 30 environ). Une navette nous amène à l'autre bout du site. On court encore, montons des escaliers quatre à quatre et nous avons juste le temps d'embarquer dans un avion Iberia pour Paris. Je me demande si nos sacs ont pu faire le transit à ce rythme et j 'émets des réserves quant à leur présence sur le tapis roulant à l'arrivée à Roissy...

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               Cette fois, nous n'avons pas droit à la Classe Affaire et on n'a même pas droit à un biscuit... Il faut tout payer en plus! Deux heures plus tard, nous atterrissons en France le plus naturellement du monde comme si ces 47 jours de voyage n'avaient pas existé! Bien sûr, nos sacs ne sont pas à l'arrivée. On nous les livrera directement à Autun dans la semaine qui vient. Bonne occasion d'être libres et de nous balader dans les rues de Paris avec seulement nos "ventraux" et le sac de souvenirs. On veut boire et manger quelque chose mais nous sommes abasourdis par les prix pratiqués qui nous paraissent démentiels. Nous avions perdu l'habitude de tels prix et nous comparons avec ce que nous payions en Equateur... Et pourtant, les terrasses de café sont remplies de gens. Ils ont donc les moyens et je suis sûr qu'ils se plaignent de leur pauvre vie...

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               Nous débarquons au Chatelet et déambulons vers la gare de Lyon après avoir un peu fait la sieste sous le soleil de la Place des Vosges. A 18 h nous embarquons dans un TGV pour Le Creusot. Le train va prendre 45 minutes de retard à cause d'un orage et nous voila en train de traîner au milieu des vaches charolaises du Morvan. Le bus de RSL nous a heureusement attendu et vers 21 h nous arrivons enfin à Autun là encore le plus naturellement du monde comme si nous avions passé un simple week-end à Paris!!

              Ce nouveau voyage vient de prendre fin et il s'est déroulé le plus parfaitement du monde. L'année prochaine nous comptons nous rendre dans la péninsule indochinoise (Cambodge, Viet-Nam et Laos); J 'attends ce voyage depuis des années et je désire partir plusieurs mois. Ce sera normalement possible car je ne bénéficierai plus des vacances scolaires... Je serai en vacances tout le temps!
 

5 septembre 2008

D'AUTUN (France)

Samedi 30 août:

                   Dernier réveil en Equateur. Nous préparons avec soin nos sacs à dos, comme chaque année avant de prendre l'avion. Les gros sacs qui iront dans la soute ne doivent contenir que des vêtements sales et les choses dont on ne tient pas de trop car on ne sait jamais si on les réceptionnera à l'arrivée. Toutes nos choses "précieuses" sont dans le "ventral" qu'on ne quitte jamais. Ce à quoi on tient le plus, ce sont les cassettes vidéo (on en a fait 9) et les cartes mémoires avec nos 1000 photos...
                  Dernier petit déjeuner au milieu des Equatoriens et nous embarquons dans un taxi en direction de l'aéroport. Ce taxi a encore voulu nous rouler en faisant payer la course plus chère que la normale, mais nous connaissons les prix et il n'insiste pas. A l'aéroport de Guayaquil, nous sentons que nous avons déjà quitté l'Equateur ou presque car c'est l'atmosphère de tous les aéroports du monde. Nous sommes en déconnexion avec le monde extérieur.

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                 Surprise au moment de l'enregistrement de nos sacs à dos... On nous demande si nous serions volontaires pour rester un jour ou deux de plus en Equateur car l'avion est plein. On nous paierait le taxi, l'hôtel et on nous donnerait dans les 150 dollars pour un jour, 250 dollars pour 2 jours. Je n'ai pas demandé si  c'était pour une personne ou pour deux... Il faut répondre tout de suite et je dois dire non car je bosse dès lundi matin!  C'est bien dommage, mais en même temps, nous n'étions pas trop prêts à retourner en ville et occuper 2 jours sans savoir trop quoi faire. C'est quand même une occasion manquée et on pourra profiter de telles opportunités l'année prochaine quand je serai à la retraite... Dans la salle d'embarquement, je continue à penser à cette proposition, quand on entend nos noms appelés au haut-parleur. Je réponds à l'appel. On me prend les billets, on raye nos numéros de place et on inscrit à côté " Business Class"... Ce n'est pas vrai, nous voila comme l'année dernière propulsés en "classe affaire", comme des gens riches! 10 h de vrai bonheur!

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                C 'est confortablement installés dans des fauteuils larges qui peuvent s'allonger électriquement, et une coupe de champagne à la main, que nous nous envolons dans le ciel de l'Equateur. On ne voit rien du paysage car nous survolons une mer de nuages. C'est tout juste si nous apercevons un sommet enneigé que je prends pour l'Antisana sans sans en être vraiment sûr. Nous ne voyons rien non plus de la Colombie à part des bouts de territoires montagneux à travers quelques trouées nuageuses. Par contre, nous suivons les côtes du Venezuela pendant un bon moment. La mer de nuages reste sur l'Amazonie et nous la voyons disparaître derrière nous. Nous allons au devant de la nuit et traversons ainsi tout l'Atlantique.
               Nous allons avoir droit à un très bon repas servi avec délicatesse et arrosé d'un excellent vin qu'on nous fait goûter avant de nous le servir comme si nous étions de hôtes de marque. Avec mes chaussures de montagne, mon pantalon militaire un peu crasseux (je l'ai quand même fait laver il y a 15 jours, ce qui n'est pas si mal!) et ma veste multipoches qui n'est pas de la dernière élégance, je ne me sens pas en phase avec toute l'attention qu'on me porte. Mais tant pis, il faut en profiter. Nous dormons, ou essayons de dormir, complètement allongés, presque comme dans un vrai lit...

 

30 août 2008

DE GUAYAQUIL ( suite )

Vendredi 29 août:

                 Le beau soleil d'hier a déjà disparu et le ciel est tout gris. Nouvelle surprise ce matin. Qui déjeune dans notre hôtel????  Devinez? Et bien c'est Fabrice. On croyait l'avoir abandonné définitivement sur le quai de la gare d'Alausi dimanche dernier et le voilà encore, de retour de la côte. Il faut le faire... Que de hasard. Il faut dire, qu'en réalité, les touristes ne sont pas si nombreux que cela et qu'on retrouve toujours  les mêmes sur les parcours. Ce qui est étonnant c'est qu'il y a plein d'hôtels et il faut que l'on descende dans le même... Comme pour Cem hier, cette fois nos routes se séparent une fois pour toute.

                Début de matinée à nous promener un dernier moment dans les rues de Cuenca, ville très active et agréable.

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Puis, nous allons au terminal de bus en taxi pour joindre Guayaquil, notre dernière étape avant la France. Vers 11 heures, nous entamons la longue montée vers le parc de Cajas un peu couvert de nuages. Le bus passe le col a 4000 m, puis descend les pentes des Andes occidentales en direction de la côte. La végétation change, devient tropicale humide. Après 3 heures de route, nous atteignons la grande plaine couverte de bananeraies et de rizières.

                 Revoici bientôt Guayaquil que nous reconnaissons de loin sous un ciel plombé de nuages. La boucle est bouclée, le voyage est presque terminé. Installés dans notre dernier hôtel, nous passons le reste de la journée dans les rues de la ville, sur le malecon et nous retrouvons nos amis les iguanes dans le parc du centre ville.

                Demain nous prenons l'avion en début d'après midi.

30 août 2008

DE GUAYAQUIL

Jeudi 28 août:

              Surprise ce matin au petit déjeuner à l'hôtel, avec l'arrivée de Cem. Il nous a retrouvé car nous nous suivons, depuis que nous nous sommes quittés, par internet. Joie des retrouvailles avec ce voyageur à bicyclette plein de vie et d'entrain. Nos routes se quittent là définitivement.

              La journée va être très ensoleillée pour une fois et nous allons arpenter les rues de Cuenca. C'est jour de marché et nous profitons encore du folklore des étals des commerçants avec notamment ces cochons dépecés dont la tête nous fait de larges sourires... Et tous ces gens dans leurs costumes traditionnels aux couleurs si vives.

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              Nous poursuivons nos achats de souvenirs avec l'inquiétude de devoir ramener d'énormes sacs à dos. L'après midi nous visitons le musée principal de la ville qui retrace  l'histoire des civilisations qui se sont succédées en Équateur et décrit les différentes peuplades depuis la côte jusqu'à l'Amazonie, grâce à des reconstitutions d'habitats. Nous sommes très impressionnés par les têtes réduites toutes chevelues...

              Le soir venu, nous allons manger dans notre dernier chifa. Bien que l'appétit nous soit un peu revenu, nous avons du mal à finir l'énorme plat de riz aux crevettes.

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28 août 2008

DE CUENCA (Suite)

Mercredi 27 août:

          Ciel encore tout gris ce matin. Cela ne change donc pas. On avait envisagé d'aller au Parc de Cajas faire de la marche. L'entrée nous coûte 20 dollars. Pas la peine si ce n'est pour voir que du brouillard. Mais vers 8 h du bleu apparaît un peu et on décide  d'y aller quand même quitte à faire juste un aller et retour en bus.

          On va traverser une bonne partie de la ville à pied, puis prendre un 1er bus, et un second qui va nous monter vers 4000 m d'altitude dans un paysage de toute beauté. Il y a des nuages, mais ils sont très hauts et les sommets sont dégagés. On va ainsi profiter d'une très belle journée d'autant que le soleil va enfin daigner se montrer pendant de longs moments. La température est fraîche, presque froide, mais nous sommes équipés.

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          A l'entrée, les gardes nous fournissent une carte et on décide du circuit à faire qui doit durer environ 4 heures. Il semble qu'on se comprenne mal car, en fait, on va croire qu'il faudra passer sur une montagne alors qu'il fallait passer à sa base. Du coup, on va perdre une heure au moins à essayer de trouver le bon chemin car il y a des sentiers partout. Le paysage est splendide, fait de montagnes très hautes, un peu découpées, les bases recouvertes du paramo et, ce qui fait le charme du coin, ce sont les dizaines et dizaines de lacs de toutes les tailles qui remplissent les creux. On peut faire des marches de plusieurs jours dans ce parc et des gens se sont même perdus . Certains sont morts de froid...

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          En tout cas, Cécile semble souffrir dès la moindre montée et dit qu'elle n'arrive pas à respirer. C'est vrai que l'on marche entre 4000 et 4500 m d'altitude. Enfin, on arrivera à faire le circuit, programme qui, si on ne s'était pas trompé, prendrait tout au plus 2 heures. Il faut aussi prendre le temps d'observer tout ce qui est autour de nous et notamment la variété incroyable de plantes dans ces nombreuses tourbières et autour des lacs, sans compter les oiseaux et autres animaux.

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          Vers 15 h, nous avons rejoint la route et nous sommes pris en stop par une superbe voiture qui nous ramène gratuitement à Cuenca. Je pense que c'est notre dernière balade à pied en Équateur qui se termine là. Sur Internet, il y a Cem, notre ami Turc, qui voudrait nous rejoindre ici à Cuenca et qui aimerait faire l'Inca Trail. Mais pour nous, c'est fini... Demain, nous restons à Cuenca faire les derniers achats souvenirs.

28 août 2008

DE CUENCA (Suite)

Mardi 26 août:

            Nous nous étions dit qu'on resterait encore une journée à Riobamba si le ciel devenait pour une fois tout bleu dans ce pays et on ferait alors la descente en VTT prévue hier. On entend pleuvoir dans la nuit. Au matin, il ne pleut plus mais le ciel est encore uniformément gris... C'est donc décidé, on fait nos sacs et on descend directement à Cuenca. On n'aura donc vu qu'une moitié du Chimborazo, la base du volcan Altar qui domine la ville et pas du tout le volcan Sangay à quelques kilomètres d'ici... Il faudra donc revenir une autre fois dans ces parages avec une meilleure météo.

           Le bus qui nous descend vers le sud nous entraîne en direction d'une zone plus lumineuse du ciel.
L'espoir grandit, on va retrouver le soleil... C'est vrai aux alentours d'Alausi, ville que l'on connaît puisque nous y sommes venus en train dimanche. Mais après, cela redevient gris et menaçant. Casse pied ce temps toujours incertain...

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           Après 6 heures de bus, parfois dans de super paysages nous arrivons à Cuenca, 3 ème grande ville du pays. On trouve rapidement un petit hôtel  très modeste et nous allons faire un tour en ville. L'appétit
n'est toujours pas revenu et je n'ai pas mangé depuis presque deux jours. Sous ce ciel gris, à 16 h, on a
l'impression qu'il va faire presque nuit et tous les immeubles de style colonial ont l'air bien tristes. Pourtant, ils ont un certain cachet et la ville est même répertoriée par l'UNESCO comme étant l'une des plus belles du monde... On fait les boutiques et, le soir venu, on mange un peu quelque chose histoire de se remplir
l'estomac, mais c'est sans envie...

28 août 2008

DE CUENCA

Lundi 25 août:

              Ciel uniformément gris ce matin. Inutile donc de réaliser aujourd'hui ce que l'on avait prévu de faire, c'est à dire de redescendre en VTT depuis le Chimborazo. Tous les sommets sont couverts et on ne verra rien. Dépenser 80 dollars juste pour descendre en VTT, ce n'est pas terrible.

              Comment donc occuper la journée? En plus nous avons des dérangements gastriques, on a mal au crâne, bref, ce n'est pas la grande forme. On décide de donner quand même une "chance" au Chimborazo en allant prendre un bus pour Guaranda. La route monte au pied du volcan et, qui sait, le volcan pourrait se dévoiler. Et bien, on a cette chance là. La partie sud est du volcan dévoile ses glaciers blancs au moment de notre passage en bus. C'est vraiment magnifique. Nous sommes là devant le plus haut sommet de l'Équateur à 6300 m d'altitude. Puis la route descend dans le brouillard mais on a le temps d'apercevoir quelques vigognes dans ce paysage désolé du paramo.

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              Guaranga ne casse pas grand chose et nous n'y restons que 2 heures. Les touristes étrangers de passage ici sont très rares, aussi on nous regarde comme des bêtes curieuses. On reprend un bus pour Riobamba à 14 h en remontant vers le Chimborazo. Sera-t-il plus généreux? En tout cas, la brume sur le paramo a disparu et nous découvrons encore plus de vigognes. Sinon, nous n'apercevrons encore que la même partie dégagée du volcan, mais nous sommes tout de même très contents. Notre déplacement  n'aura pas été inutile.

             Retour en fin d'après midi à Riobamba où on se repose. Ce soir je ne mange pratiquement pas car toute vue de nourriture m'écoeure. Cécile mange quand même son plat de lasagnes... Je n'ai mangé que 2 mandarines dans ma journée.

25 août 2008

DE RIOBAMBA (suite)

Dimanche 24 août:           

            On se lève à 5 h du matin, mais la nuit a été coupée par des coups de pétards et, il y a peu, un orchestre s'est déchaîné dans la rue... A 5 h du matin, faut le faire. A 5 h 45 nous atteignons la gare et déjà des gens, des touristes sont là, car les bonnes places sont chères sur le toit des wagons. On va ainsi passer presque toute la journée perché sur ces toits dans le bon air des Andes. Ce train est très folklo et ce circuit est un incontournable d'une visite de l'Équateur. Bientôt, plus de 200 personnes s'accrochent aux barres des wagons. Il fait assez froid et tout le monde a revêtu anorak, pull, bonnets et a enfilé des gants.

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             A 7 h, c'est avec un grand coup de sirène que le train démarre. Les passants et les chauffeurs de véhicules font des grands au revoir. Il en sera ainsi tout le long des plus de 100 km qui séparent Riobamba d'Alausi. Malheureusement, le ciel n'est pas dégagé parfaitement et on ne voit pas le volcan Chimborazo. On traverse de beaux paysages ou on observe la vie des villages et des habitants. Ceux ci nous font des bonjours, les enfants surtout qui attendent qu'on leur envoie des sucettes... Quelques arrêts pour les pipis, le ravitaillement, tout cela dans une ambiance bien sympa.

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            Vers midi, nous arrivons à Alausi où nous retrouvons Fabrice sur le quai, très déçu de n'avoir su que ce matin que la liaison Riobamba-Alausi a été rétablie. Nous le revoyons donc encore une fois, mais cette fois nous pensons que c'est la dernière. Commence alors la grande descente vers le fond de la vallée où le train est obligé de reculer pour pouvoir descendre des virages en épingle à cheveux. Tout au fond de la vallée c'est la fin du circuit.

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            On remonte alors à Alausi mais, à 20 minutes de l'arrivée, 2 wagons déraillent. Cela fait un bruit effrayant et quand on voit les précipices que l'on longe, il y a de quoi avoir des sueurs froides. Les falaises sont raides et le train passe à ras des pentes. Il ne faut pas avoir le vertige et faire confiance aux hommes qui conduisent la machine... Ils ont d'ailleurs réussi à remettre les wagons sur les rails après une demi heure de travail. Bref, on arrive tout de même à bon port à Alausi. De là un bus nous ramène vers 17 h a Riobamba et nous regagnons à pied notre hôtel avec la tête pleine d'images de cette journée. Repos, douche et en soirée on va en ville pour aller nous remettre de ces émotions. En tout cas, c'est un voyage à faire........

25 août 2008

DE RIOBAMBA

Samedi 23 août:

         Il a plu toute la nuit ou presque. Au matin, le ciel est couvert et il pleuvine. Inutile de traîner plus longtemps à Banos. On ne verra pas mieux le volcan, même dans le bus qui nous transporte en direction de Riobamba. Les paysages sont cependant agréables à regarder, mais il faut plonger son regard dans le fond des vallées et non pas sur les sommets.

        En début d'après midi, nous arrivons dans Riobamba et en taxi nous gagnons l'hôtel "Oasis", sorte de petite maison familiale avec des chambres très bien tenues autour d'un jardin. Nous posons vite nos sacs et faisons un tour en ville où se termine un marché sur une des places. Nous y mangeons avec la population locale pour 1,5 dollar chacun...

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        Puis, nous allons au centre ville à la gare ferroviaire, car, surprise, on a appris que le trajet touristique Riobamba-Alausi avec le Nez du Diable avait été remis en route depuis quelques jours. On pense alors à Fabrice qui voulait le faire et qui est descendu directement à Alausi puisque seul le Nez du Diable était maintenu. En tout cas, nous prenons des billets pour demain en espérant qu'il fera beau.        
        Nous nous baladons ensuite dans les rues à la recherche d'agences qui organisent des circuits du côté du volcan Chimborazo qui culmine à 6300 m. On ne compte pas monter à son sommet car il est encore plus dur à faire que le Cotopaxi et les conditions météo ne sont pas favorables en ce moment. On discute pour une descente en VTT depuis le refuge situé aux alentours de 5000 m. On ne s'engage pas encore car on attendra lundi matin pour voir le temps qu'il fait.        
        On rentre ensuite à l'hôtel ranger nos affaires, écrire le journal en retard de 2 jours et, en soirée, nous allons dîner dans un resto pas mal du tout. On mange de bonnes pizzas. Dehors, un garde armé surveille les abords ce qui donne peut être une idée de l'insécurité qui peut régner dès que la nuit est tombée.

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